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Carnet de voyage Pérou Eté2010

1 octobre 2010

Carnet de voyage

PEROU 2010

(13 juillet au 13 août 2010)

Carnet de Voyage


Présentation

Nous sommes un groupe de 5 personnes, 2 couples et une femme (Anne-Marie/Jean-Claude, Mauricette/Gérard, Rhama).

Nous avons tous la cinquantaine et nous partons au Pérou pour 4 semaines du 13 juillet au 13 Aout

Nous avons organisé le séjour de la façon suivante :

-          3 semaines pour le circuit classique ( Lima, Iles Balestas, Nazca, Aréquipa,    Canyon de Colca, Lac Titicaca, Cuzco).

-          1 semaine en Amazonie dans la réserve de Manu.

Pour les 3 semaines nous avons réservé via un internet un véhicule avec chauffeur, un Van Hyundai H1 conduit par Ernesto qui doit nous retrouver à l’aéroport de Lima.

Les billets d’avion ont été réservés début octobre 2009 via VoyageForum pour un montant de 996  par personne, ainsi que le vol de retour Cuzco-Lima

Notre parcours à été organisé à l’avance avec les points d’étapes, et les sites à visiter par jour.

Nous avons aussi réservé :

- MiMai2009 les billets de train A/R Ollantaytambo- Aguas Calientes

- Environ 1 mois avant le départ les hébergements aux points d’étapes


Organisation du séjour

Mardi  13

0

Départ Orly avion Paris-Madrid-Lima par Iberia : enregistr.  18h20 ; vol à 20h20 ; arrivée Lima à J+1 à 6h00

A

Mercredi  14

1

Récupération véhicule, provisions ; 13h départ pour Paracas, site de Pachacámac    

220 km

              (nuit Chincha Alta)

H

Jeudi  15

2

Visite Tombo Colorado ; déjeuner à Pisco. Réserve de Paracas, Musée de Paracas fermée 

140 km

        (nuit Paracas)

H

Vendredi  16

3

Visite Iles Ballestas : 8h00 – 10h30 ; site de la réserve, Ica, 

70 km

                                                        (nuit Huacachina)

H

Samedi  17

4

Visite oasis de Huacachina, dunes, rte Nazca, visite vignes Tacama, musée rég. Maria Reiche ;

140 km

    (nuit Nazca)

H

Dimanche  18

5

Survol lignes Nazca/Palpa (11h), déjeuner Nazca, aqueducs de Cantayoc, cimetière Chauchilla 180 km     (nuit Nazca)

H

Lundi  19

6

Rte. côtière vers Arequipa, nuit en ville ; 

511 km

                                                                                         (nuit Arequipa)

H

Mardi  20

7

Visite Arequipa : Monastère de Santa Catalina, Cathédrale,                                                                  (2nd nuit Arequipa)

H

Mercredi  21

8

Réserve Pampa Canahuas (lamas, guanacos) ; déjeuner Chivay, piste pour Cabanaconde

225 km

  (nuit Cabanaconde)

H

Jeudi  22

9

Canyon de Colca ; rando descente vers oasis de Sangalle (piscine), marche jusqu’à Malata         (nuit refuge Cosnirhua)

Aub

Vendredi  23

10

Canyon de Colca ; rando chemin vers San Juan, remontée à Cabanaconde                                       (nuit Cabanaconde)

H

Samedi  24

11

Départ vers Puno ; arrêt Cruz Del Condor ; traversée Parc Nat. Salinas y Aguada Blanca

270 km

              (nuit Juliaca) 

H

Dimanche  25

12

Visite site de Sillustani à la lagune d’Umayo ; visite de Puno,

70 km

                                                                 (nuit Puno)

H

Lundi  26

13

Lac Titicaca avec Olga ; départ 8h, îles des Uros, île Amantani vers 14h                         (nuit chez mère Olga à Amantani)

Hab

Mardi  27

14

Lac Titicaca : visite de l’île Taquile, retour à Puno vers 16h ;

20 km

                                                                 (nuit Puno)

H

Mercredi  28

15

Départ pour Cuzco ; passage du Col de

la Raya

; barrage filtrant grève gaz ; 

300 km

(fête nat Pérou)       (nuit Sicuani)

H

Jeudi  29

16

Visite temple de Viracocha, église d’Andahuaylillas ; arrivée Cuzco, visite Sacsayhuamá

150 km

              (nuit Cuzco)

H

Vendredi  30

17

Visite Vallée sacrée des Incas : Forteresse de Písac, Puca-Pucará, Tambo Machay, amphi Q’enqo 

80 km

(nuit Cuzco)

H

Samedi  31

18

J.1 : Cuzco-Atalaya mini-bus (

150 km

) : col

4000 m

, Paucartambo, forêt brouillard ; bateau 17h, auberge Rio Del Oro

Aub

Dimanche 1er

19

J.2 : visite Parc National Manu : Rio Del Oro – Maquisapayoj par bateau sur Alto Madre de Dios

Aub

Lundi  2

20

J.3 : visite Parc National Manu : Collpa d’Aras, lac Cocha Camungo, rando Blanquillo

Aub

Mardi  3

21

J.4 : visite Parc National Manu : lac Cocha Blanco puis retour Maquisapayoj par fleuve Madre de Dios

Aub

Mercredi  4

22

J.5 : visite Parc National Manu : sentiers Maquisapayoj, Boca Manu

Aub

Jeudi  5

23

J.6 : visite Parc National Manu : Boca Manu, communauté Diamante, remontée fleuve jusqu’à Yanayacu

C

Vendredi  6

24

J.7 : visite Parc National Manu : remontée Alto Madre de Dios, Lac Machuwasi, lodge près de Atalaya

Aub

Samedi  7

25

J.8 : retour en mini-bus pour Cuzco :

150 km

(16h00 à Cuzco)                                                                       (nuit Cuzco)

H

Dimanche 8

26

Mini-bus : Vallée sacrée Incas : église Chincheros, Moray, Ollantaytambo ; train 23h20-1h20   (nuit de 2h Aguas Calientes)

H

Lundi  9

27

Départ bus 5h30, arrivée 6h10 : visite Machu Picchu, vue sur le Huayana Picchu                           (nuit Aguas Calientes)                                     

H

Mardi  10

28

Train 8h53-10h52, taxi

Cuzco

:

90 km

. Visit : cathédrale, partie coloniale 

Cuzco

, site El Koricancha sortie ville (nuit

Cuzco

)

H

Mercredi  11

29

Cuzco : retour Lima avion 7h50 (aérop internat. 9h15) ; récup. voiture ; hôtel, visite Lima : Musée de l’Or       (nuit Lima)

H

Jeudi  12

30

Visite Lima : Plaza Mayor où se situent

la Cathédrale

et le Palais du Gouvernement, musée archéo.              (nuit Lima)

  H

Vendredi  13

31

Matin visit. Lima ; retour Paris A.-M./J.-C./Rahm. : aéroport inter 16h30 (vol 19h) ; dép côte Nord.

170 km

(nuit Huacho)

H

Mardi 13 juillet

Dernier jour de travail et premier jour des vacances. Mes valises sont au bureau. Je les ai apportées hier soir afin de prendre le bus facilement ce matin.

Départ à 16 h du bureau pour être à Orly le plus rapidement possible.

J’ai édité ce matin la photo de notre chauffeur pour le reconnaître à Lima. Il a également reçu les nôtres.

1 h 30 de RER pour être à température. Je suis passé à temps… un haut-parleur aux Halles annonçait des problèmes et du retard dans les deux sens.

Tout le monde s’est retrouvé facilement et au même moment à Orly. Notre premier vol est dans une heure.

19 h 12 : on est en salle d’embarquement.

Nuit du 13 au 14 juillet

1 heure du matin. Le 2ème avion vient de décoller. Le 1er vol a eu du retard… juste le temps de la correspondance à Madrid ! On a faim ! Même pas eu le temps d’acheter quelque chose et de toutes façons c’était fermé !

Nous sommes en ordre dispersé dans l’avion. Je bénéficie d’un hublot, mais avec la nuit il ne me sera pas très utile.

Avion confortable. On attend les plateaux repas. Il y a un écran individuel pour passer le temps.

Mercredi 14 juillet

Nous sommes à l’aéroport de Lima. L’avion s’est posé avec ½ heure d’avance. Je me suis fait des frayeurs au moment de remplir les papiers : je pensais avoir perdu mon passeport. En fait, il avait glissé dans le siège.

Les formalités sont remplies, nous avons récupéré les bagages et nous attendons le chauffeur que nous ne voyons toujours pas mais nous avons de l’avance. Cela nous rappelle le Sri-Lanka.

8 h 24 : nous avons enfin récupéré le chauffeur.

Ensuite, passage à l’Agence pour payer le véhicule et chez lui pour sa valise. Ensuite, dans un supermarché pour faire quelques courses.


Début de la route vers le Sud et arrêt à Pachacamac pour visiter le site composé de ruines en  adobe (en restauration). Site vaste avec une luminosité particulière.

Ernesto nous conduit ensuite dans un bon restaurant. Le premier repas normal depuis le départ.

Route ensuite jusqu’à Chincha Alta.

La Panaméricaine

longe la côte dans un paysage désertique sableux et lunaire.

Nuit à l’hôtel Lima à Chincha Alta. Hôtel correct mais assez cher : 100 soles la chambre double, 80 soles la simple. Fatigués, nous n’allons pas veiller tard ce soir.

Hôtel Lima : Calle Lima 311. Tel : 056262058

Jeudi 15 juillet

Après une bonne nuit réparatrice, nous sommes réveillés tôt par le bruit de la circulation qui s’intensifie dans la rue.

Une fois passé à la salle de bain, je descends dans les rues environnantes où les commerces sont encore fermés. Nous déjeunons dans un petit café non loin de l’hôtel où le service est assez long… nous ne savons pas encore que c’est toujours long partout au Pérou.

Nous retrouvons notre chauffeur à 8 h 30. La matinée est consacrée à la visite du site de Tambo Colorado, citadelle inca construite par Pachacutec. Elle est vaste et bien conservée, mais s’érode malheureusement assez vite. Ce qui étonne, c’est le grand nombre de niches dans les murs et l’enduit de couleur ocre et rouge encore fréquent par endroits. Le site est vaste et la découverte agréable sous le soleil, par une température agréable.


Route ensuite jusqu’à Pisco où nous déjeunons au restaurant « As de Oro ». Très bon. Cuisine variée et personnel sympathique.

Ensuite, nous traversons Pisco encore très marquée par le tremblement de terre, puis route jusqu’à Paracas que nous atteignons très tôt.

Nous profitons de l’après-midi pour nous balader à pied sur le front de mer. De nombreux pélicans sont observables, ainsi que d’autres oiseaux de mer.

Nuit à l’hôtel « Amigo » : établissement sympathique et bien situé, avec des chambres autour d’une cour intérieure agréable. Ernesto nous propose une visite des îles Ballestas le lendemain avec le bateau de l’une de ses connaissances, ce que nous acceptons pour 40 soles par personne.

Vendredi 16 juillet

Ce matin, visite des îles Ballestas sur des bateaux d’environ 20 personnes.

Le bateau s’arrête en premier lieu près du Chandelier, un immense symbole gravé dans le sable de la dune, qui servait peut être de repère pour les marins. Nous arrivons ensuite aux îles, ensemble de rochers couverts d’une multitude d’espèces d’oiseaux : Fous de Bassan, pélicans, pingouins, pétrelles, ainsi que des phoques, otaries, lions de mer. L’odeur du guano est très très présente.


Superbe endroit avec des îlots très découpés, avec de belles arches. L’extraction du guano, utilisé comme engrais, se fait périodiquement tous les 7 ans à cet endroit.

Repas dans la réserve de Paracas, en bordure de mer. L’après-midi est consacré à circuler dans la réserve : sable à perte de vue avec de belles nuances et des plages sauvages où la couleur de la mer contraste avec le blanc ou l’ocre du sable.


Repas du midi : restau « Tía Fili » : très bons poissons grillés.

Nous repartons, traversons la ville d’Ica qui n’a aucun charme et rejoignons notre hôtel, juste en bordure de l’oasis. Petite ballade dans les dunes pour terminer la journée avant le repas du soir. Une très belle journée, riche, avec beaucoup de belles choses à voir.

Nuit à l’hôtel « Del Barco » (60 soles)

Samedi 17 juillet

Après le petit déjeuner, escalade d’une dune située derrière l’hôtel, montée difficile dans le sable souple sur la ligne de crête pour arriver au sommet. Vue magnifique à 360° sur les dunes environnantes, on se croirait au Sahara. L’oasis est à nos pieds au moins

100 m

plus bas.


Trouvé une alliance en or dans le sable.

Nous redescendons droit devant par la plus grande pente. La descente est rapide et on à l’impression d’être en apesanteur.

Le chauffeur nous reprend pour visiter

la Bodega

de Tacama. Une charmante hôtesse nous présente la maison avec ses

220 hectares

de vignes. Une dégustation suit la visite avec du blanc, du rosé, du rouge, sans oublier les 3 variétés de Pisco, bien sûr, dont nous achetons quelques bouteilles avant de partir, de la variété « Acholado », le plus parfumé.

Nous déjeunons dans un resto touristique à proximité.

Route vers Nazca après le repas.

Sur la route, arrêt au musée Maria Reicher, une femme qui a consacré sa vie à l’étude des lignes de Nazca. Petit musée qui présente son œuvre, son cadre de vie, son véhicule.

A quelques kilomètres de là, une plate-forme permet de découvrir les lignes proches de la route, dans l’étendue désertique et caillouteuse.

Route jusqu’à Nazca et l’hôtel « El Mirador », idéalement situé face à

la Plaza

de Armas. Comme son nom l’indique, il dispose d’un mirador d’où l’on a une belle vue sur la place et sur les rues environnantes. Les chambres ne sont pas très grandes, mais agréablement disposées autour d’une coursive.

Chambre double à 60 soles avec petit déjeuner inclus.

Dimanche 18 juillet

Survol ce matin des lignes de Nazca. Nous partons de l’hôtel ce matin pour nous rendre à l’aéroport proche. Une fois sur place, nous attendons 1 h 30 notre avion. Il y a du monde et le ballet des avions est incessant.

Ici, on ne rigole pas avec la sécurité. Il y a quelques semaines, des narcotraficants ont pris en otage un avion et son pilote et n’ont relâché celui-ci qu’au bout d’une semaine.

Quand arrive notre tour, nous passons les contrôles et montons dans l’avion : un Cessna de 7 places avec le pilote et le co-pilote. Nous rejoignons le bout de piste et… plein gaz, c’est le décollage. La météo est idéale : ciel bleu, sans nuage, vent nul.

Notre périple permet de découvrir les lignes de Nazca et de Palpa. Chaque figure est visible à la fois du côté droit et du côté gauche de l’avion. Le vol est constitué d’un enchaînement de virages à gauche et à droite avec une bonne inclinaison pour permettre de voir les figures au sol. Dès les 10 premières minutes, Rahma est malade à bord. Plus tard, ce sera le tour de Mauricette qui parvient quand même à prendre des photos

Les figures de Palpa sont davantage disposées sur le relief, alors que les lignes de Nazca sont sur le plat.


Après 50 mn de vol, nous rejoignons la piste.

Retour à l’aéroport où je me rends compte immédiatement que j’ai oublié ma pochette avec tous les papiers dans le cockpit. Je repasse en courant par-dessus les barrières avec les agents de sécurité aux trousses. Fort heureusement, le pilote me reconnaît et je peux récupérer ma pochette.

Nous reprenons la voiture pour aller voir les aqueducs de Cantallac : de larges puits en spirale qui rétrécissent au fur et à mesure que l’on descend et qui se terminent par une ouverture sur un canal souterrain. Après cette visite, nous retournons à Nazca pour déjeuner au restaurant « Plaza », non loin de l’hôtel. Faute d’anticuchos à goûter, nous partageons un « pollo a la brasa » à 5 avec sa garniture de « papas fritas », autrement dit pommes de terre frites.


Nous reprenons ensuite la voiture pour nous rendre à une vingtaine de kilomètres de Nazca sur le cimetière pré-inca de Chauchilla. Dans un décor désertique avec au fond des hauteurs aux couleurs variées mises en valeur par une lumière de fin d’après-midi, nous suivons un sentier bordant des tombes construites avec de grandes briques de terre cuite, dans lesquelles se trouvent des corps momifiés en position assise. Les tombes accueillent souvent plusieurs momies qui sont parfois des enfants.


Retour à l’hôtel pour une deuxième nuit à Nazca.

Lundi 19 juillet

Journée consacrée à la liaison Nazca-Arequipa. Environ

500 km

à parcourir. Départ à 7 h 50 le matin. Ernesto, notre chauffeur, nous fait un « caca nerveux » au sujet du kilométrage. Comme nous attendions un kilométrage illimité, nous sommes un peu surpris et cela jette un froid. L’histoire en reste là pour l’instant. Nous gardons le statu quo en attendant qu’il en reparle.

La Panaméricaine

longe le Pacifique pendant les 2/3 du parcours avec un paysage désertique bordé de plages magnifiques et des côtes découpées et rocheuses que l’on découvre au gré de l’élévation de la route, en très bon état et peu fréquentée.


Arrêt pour le repas de midi à Ocaňa, une coulée verte au milieu du désert où l’on cultive le riz, dans un petit resto local connu du chauffeur. Prix modique. Arrêt ensuite

50 km

plus loin pour un dessert et un petit tour de ville pendant qu’Ernesto se repose.

Nous reprenons ensuite la route en direction d’Arequipa. La route prend de l’altitude sans que l’on s’en rende compte. La nuit tombe et les derniers kilomètres se font à faible allure car les camions se succèdent dans les virages serrés en montée. Nous arrivons à Arequipa, 2ème grande ville du pays.

Du monde et de la circulation, très polluante. Après avoir cherché dans les petites rues de la vieille ville, nous trouvons l’hôtel et nous installons dans les chambres.

Hôtel : « Posada del Cacique » - Chambres simples et spacieuses avec un mobilier traditionnel un brin vieillot. 50 soles la nuit.

Mardi 20 juillet

Sortie de l’hôtel vers 8 heures. On emprunte une rue piétonne et on s’arrête pour le petit déjeuner. On se renseigne sur les diverses formules… pas vraiment de réponse. Nous finissons par nous lever et aller à côté où nous allons finalement petit-déjeuner, pas si bien que ça, à un prix prohibitif : 27 soles par personnes ! (Salon de thé « Manolo », à éviter absolument).

Visite ensuite du Monastère de Santa Catalina. Une ville dans la ville organisée en rues portant des noms de villes espagnoles. Plusieurs cloîtres et de nombreuses cellules, souvent équipées de cuisines avec un four et des murs noircis par la fumée. Des tons bleus, orange, ocre sur les murs ; une terrasse avec vue sur les hauts volcans (le Misti) à la cime recouverte de neige, qui surplombent la ville.


Cette visite nous prend la matinée entière. Le chauffeur nous retrouve à l’hôtel et nous conduit manger à une adresse qu’il connaît : un restaurant populaire peu cher et très moyen.

Après-midi prévu pour la visite du musée « Santuarios Andinos » qui se soldera par un échec : en plus du prix d’entrée, on essaye de nous imposer un guide payant pour lequel il faudra patienter 40 mn, sans que cela ne soit précisé nulle part, ni à l’entrée du musée. On ne veut pas nous laisser visiter le musée sans lui. Nous faisons demi-tour et allons visiter «

La Compaňia

», une église jésuite du XVIIème siècle.


Nous flânons dans les rues pour profiter des très belles façades.

Visite intérieure de la cathédrale, très lumineuse avec ses murs beiges.

Nous descendons jusqu’au fleuve, d’où l’on peut voir les volcans entourant la ville.

Repas du soir au bistro du « Mono Blanco » : cadre agréable, bonne cuisine, personnel sympa et bon rapport qualité/prix.

Mercredi 21 juillet

Nous quittons Arequipa à 8 h 30 en direction du Canyon de Colca. Beaucoup de circulation déjà et toujours la pollution due à cette circulation et à l’altitude (

2300 m

). La route s’élève régulièrement, sans forte pente, jusqu’au col, à

4900 m

. Nous découvrons successivement des vigognes et des lamas, en troupeaux près des points d’eau.



Le paysage est désertique, avec des sommets aux couleurs dégradées et variées. Un vent frais souffle à cette altitude et les flaques sont bordées de glace. Au loin, le sommet d’un volcan couvert de neige culmine à environ

6000 m

.

Le col franchi, nous descendons vers Chivay. La route de ce côté est plus pentue et en virages.

A Chivay, faute de trouver le restau recommandé par le guide du routard, nous nous rendons à une adresse connue du chauffeur. Le service est rapide et le repas bon pour un prix modique.

Nous reprenons la route en découvrant le début du Canyon de Colca.


Arrêt à Yante pour photographier l’église toute blanche qui contraste avec le ciel bleu pur.


A partir de là, une piste caillouteuse et poussiéreuse nous conduit à Cabanaconde alors que la nuit est déjà tombée. Nous ne laissons pas repartir le chauffeur de nuit sur cette piste et nous organisons à l’hôtel pour lui trouver une chambre.

Très mauvaise volonté d’ailleurs du gardien et du gérant de l’hôtel « Valle del Fuego », pour l’accepter en tant que client, alors que nous avions réservé 3 chambres et qu’il est plus de 10 heures du soir.

Nous ne savons pas encore que cet hôtel, organisé quasiment en mafia locale, terrorise tous les autres établissements afin de garder le monopole du tourisme dans la région.

Repas du soir à cet hôtel également, dans une salle enfumée par un four à bois, avec un serveur un peu déficient, dépassé par les événements, qui oublie la moitié de la commande... Pour un hôtel qui se veut au goût des Français…

Jeudi 22 juillet

Lever 7 heures, petit déjeuner ensuite.

Les sacs à dos préparés, nous continuons la rue de l’hôtel, qui mène au bout du village. Nous traversons les cultures en terrasse et commençons la descente dans le canyon : un sentier en lacets de

1000 m

de dénivelé.

Tout au long du parcours, une vue magnifique. Nous découvrons le cours d’eau et l’oasis, en contrebas. Des oiseaux de proie volent dans le ciel, tout au dessus de nous. 4 h 30 de descente nous mènent à l’oasis où une piscine à l’eau d’une température idéale nous accueille et nous rafraîchit.


Pique nique sur le bord de la piscine, suivi d’un repos mérité avant de repartir pour le point d’étape du soir. Nous repartons en direction du village de Malata par une montée en lacets : environ

200 m

de dénivelé à gravir.


Puis le chemin borde un espace plat avec des cultures en terrasse. Ensuite, il borde la paroi et devient plus plat avec de petites montées.

Entrée à la tombée du jour dans le village de Malata qui semble désert. Il y a un hôtel sur le chemin, mais il n’y reste qu’une place. Il faut poursuivre jusqu’au prochain village : Cashnirhua.

Nous croisons un pasteur anglican qui promène une touriste, qui voulait aller dormir à Malata. Nous l’informons du manque de places là-bas et finalement il fait demi-tour et nous faisons chemin ensemble pour trouver un hébergement à Cashnirhua.

Il nous aide à trouver la maison de « Maurice », que l’on nous avait indiqué comme possédant des lits pour les randonneurs et négocie pour nous un dortoir avec 6 lits (l’endroit est également bondé).

Repas sur place, préparé par les propriétaires dans une petite pièce ouverte où le feu de bois sert à préparer les repas.

Nous nous couchons ensuite, fatigués. Le confort des lits est sommaire, mais le sommeil vient sans tarder.


Vendredi 23 juillet

Réveil à 7 heures : une dure journée nous attend. Il faut remonter à Cabanaconde. Vers 9 heures, le début de la rando commence par une pente escarpée, avec des passages étroits. Un ruisseau suit le chemin pendant un moment.

Ensuite, nous traversons le village de San Juan, puis le sentier est ombragé, avec de belles petites cascades, avant de se convertir en un passage étroit, en surplomb, avec un vide impressionnant sur le côté. L’erreur n’est pas permise et il faut assurer les pas. Nous arrivons à la passerelle, au niveau du Rio Colca.


Puis la montée commence : un sentier raide et en lacets, en plein soleil. Nous sommes les seuls dans ce sens et nous croisons beaucoup de monde qui descend. La montée est longue, il faut trouver le bon rythme.

J’attends un virage ombragé et je m’assoies et attends les autres qui finissent par me rejoindre. Nous profitons de l’endroit pour faire la pause repas.


La suite du chemin est encore plus escarpée et en lacets, avec des passages pierreux en marches d’escalier. Heureusement, de petits passages ombragés permettent de souffler un peu. La montée continue et la vue sur le canyon est grandiose avec un dénivelé vertigineux.

Vers le haut, le sentier s’aplatit hormis quelques passages en montée avant d’atteindre une plateforme d’où l’on aperçoit Cabanaconde.


La vue sur le canyon est impressionnante à cet endroit.


Je me pose là, je m’allonge sur une pierre plate chauffée par le soleil. J’attends une heure et Anne-Marie arrive la première.

Nous attendons un peu puis décidons de continuer. Nous empruntons la route en construction pour rejoindre le village.

Il reste environ

2 km

à parcourir mais heureusement la route est plate et en descente. Nous arrivons enfin et traversons le village jusqu’à l’hôtel où une bonne douche nous attend.

Les muscles sont douloureux et un repos mérité nous fait grand bien avant le repas dans un bar-pizzeria, «

La Pachamama

», devant lequel nous sommes passés tout à l’heure. Mauricette et Rahma, fatiguées, ont préféré rester dans leur chambre.

Nous nous rendons, avec Ernesto, dans ce bar sympathique, accueillant, à la cuisine excellente et qui propose par ailleurs des sessions nocturnes d’astronomie pour observer le ciel, tenu par une jeune femme très sympathique, d’origine belge, qui discute avec nous et nous parle des pratiques quasiment mafieuses des gérants de l’hôtel où nous dormons.

D’ailleurs, le gardien de celui-ci nous a encore fait des difficultés au retour du chauffeur pour laisser entrer Ernesto.

Nous leur ferons de la pub à notre retour.

Samedi 24 juillet

Départ après le petit déjeuner de Cabanaconde. En sortant du bourg, une dame péruvienne lourdement chargée fait du stop. Nous la prenons et la déposons beaucoup plus loin, en bordure d’un champ. Elle apporte le déjeuner des peones qui travaillent à cet endroit. Elle semble très contente des kms qu’on lui a épargnés et nous remercie vivement. Nous arrivons vers 9 heures à

la Cruz

del Condor. Il y a déjà beaucoup de monde, des cars entiers de touristes venus pour voir les condors. Nous nous posons et attendons que les oiseaux veuillent bien apparaître… mais pas de condors pour l’instant. Nous attendons une demi-heure et toujours pas de condors.


Nous finissons par retourner au véhicule et c’est à cet instant que deux condors apparaissent au-dessus du canyon. Nous retournons attendre, mais… plus rien pendant encore une bonne demi-heure. Les cars de touristes commencent à évacuer. Le lieu se vide. Nous attendons encore, mais rien ne se passe et nous finissons, déçus, par revenir au véhicule pour partir. Et c’est à ce moment que les condors réapparaissent, en nombre cette fois. Nous quittons en vitesse le véhicule pour retourner sur le mirador. On dirait presque que les foutus oiseaux ont attendu le départ de la majorité de la foule pour se montrer. Ils tournoient dans le ciel en jouant avec les ascendances et, en traversant le canyon, ils passent parfois très très près du promontoire où nous sommes, ce qui permet d’admirer leur aisance en vol.



Après avoir profité du spectacle, nous repartons jusqu’à Chivay pour déjeuner. Arrêt au restaurant sur

la Plaza

de Armas. Cadre agréable, cuisine diversifiée, mais pas d’eau car elle est coupée sur toute la ville.

Nous reprenons la route du col Palapampa. La montée est plus raide de ce côté. Nous y arrivons rapidement et redescendons sur l’altiplano jusqu’à l’intersection en direction de Puno. La route reste longtemps aux alentours de

4 000 m

. Sur le plateau désertique, quelques vigognes et lamas.


Puis la route descend doucement jusqu’à Juliaca. Nous longeons un grand lac et atteignons Juliaca de nuit.

Les abords de la ville sont tristes et sans intérêt. Le centre-ville est très commerçant et très embouteillé.

Nous avons un peu de mal à trouver un hôtel car c’est la fête en ville.

Nous finissons par trouver un hôtel modeste, avec les toilettes et douches sur le palier, d’une propreté douteuse.

L’avantage, c’est que ce n’est pas cher : 12 soles la nuit (environ 4 euros). Repas le soir dans un resto de « pollo a la brasa » (poulet grillé).

Dimanche 25 juillet

Levés tôt à cause du bruit environnant, nous partons visiter un peu la ville et prendre le petit déjeuner. Nous déambulons dans les rues jusqu’à la place principale (

la Plaza

de Armas, comme de juste). Nous croisons des Péruviens qui déjeunent dans la rue, autour de cantines mobiles.

Nous rejoignons le marché. Tout y est un peu mélangé : légumes, fruits, viandes de toutes sortes étalées à l’air libre et pleines de mouches, ce qui dégage une odeur particulière. A l’étage, on peut boire du café ou du chocolat dans de petites échoppes : on en profite pour prendre le petit déjeuner.

Retour à l’hôtel pour charger les bagages dans la voiture. Nous prenons la route en direction de Silustani.

Le site est situé sur une presqu’île avec une lagune devant et un lac derrière. Il s’en dégage une impression de tranquillité et de paix. On y trouve des constructions pré-inca et incas : des tours funéraires réservées à une élite, les ruines d’un temple du soleil inca dont l’assemblage des pierres est d’une grande précision.

Après avoir fait le tour du site, nous repartons en direction d’un gîte rural, une ancienne ferme typique, que le propriétaire nous fait visiter : un assemblage intéressant de pièces dans un espace ouvert ceinturé d’un mur rond. A l’entrée, des lamas et alpacas.


Nous reprenons la route jusqu’à Puno, très proche, au bord du lac Titicaca. L’hôtel est facilement trouvé. Tenu par des gens charmants et serviables.

L’après-midi est consacrée à la ballade en ville et emplettes dans une sorte de foire artisanale qui se tient au bout de la ville, près du port.

Le soir, à 18 heures, nous rencontrons à l’hôtel notre guide sur le lac, Olga, qui nous présente le programme pour les deux jours à venir. Elle est charmante et l’échange est intéressant.

Repas en ville dans la rue piétonne : de l’alpaca avec une sauce aux fruits rouges, excellent !

Lundi 26 juillet

Copieux petit déjeuner à l’hôtel où l’on vient nous chercher avec un minibus qui s’arrête à d’autres endroits pour prendre d’autres touristes. Nous prenons le bateau et, au bout de 20 minutes, nous nous arrêtons chez les Indiens Uros sur les îles en roseaux flottants. L’île est construite sur les racines flottantes des roseaux. Toutes les constructions sont également en roseaux : 6 mois de durée de vie pour les toits et 1 an pour les murs. Le roseau sert à tout. Il peut même se manger frais comme légume, on nous fait goûter. La profondeur d’eau à cet endroit est de

14 m

.


Puis nous reprenons le bateau jusqu’à l’île d’Amantani.

A l’arrivée, des femmes en costume local, avec une sorte de mantille noire brodée de couleurs vives, attendent les touristes. Nous sommes avec Olga qui nous emmène chez elle. Nous passons par un chemin cimenté très pentu. Elle habite dans le haut du village avec sa maman, dans une maison simple avec des dépendances pour accueillir les touristes : une chambre de deux lits qui donne sur la cour centrale et une de 3 lits à l’étage.


Nous nous installons et ensuite nous prenons le repas avec elle et sa mère. La cuisine est une pièce toute simple avec une table en bout et, à l’autre extrémité, un foyer à bois pour cuire les repas. L’environnement est simple et rudimentaire, mais chaleureux.

Une petite sieste après le repas jusqu’à 16 heures et ensuite nous montons par une pente raide au sommet de l’île. L’ascension est très lente. D’un côté, on aperçoit au loin la sierra bolivienne avec ses sommets enneigés et, de l’autre, la côte péruvienne où le soleil se couche sur le lac.

Quelques nuages dans le ciel renforcent la beauté de ce coucher de soleil. Une fois le soleil couché, le spectacle est différent, mais tout aussi beau une fois le soleil disparu, avec les reflets et lueurs qui restent dans le ciel. La température décroît rapidement et un vent vif renforce la sensation de froid. Olga a eu la gentillesse de nous prêter des bonnets péruviens avant la montée et ils sont particulièrement appréciés.


De retour chez Olga, nous dînons : une soupe avec des légumes, une assiette de riz avec du fromage et une sauce, suivie d’une infusion d’une herbe locale, la muňa, qui ressemble au thym et en a les propriétés.

Il y a une fête au village ce soir, nous y allons avec Olga, sauf Gérard qui est fatigué et qui a préféré se coucher.

Rahma essaye la tenue locale et nous enfilons un poncho. Nous descendons dans une grande salle des fêtes où les gens dansent au son de la musique péruvienne jouée par 4 musiciens.


Au bout d’un moment, nous rentrons en nous éclairant à l’aide nos lampes de poche, ce qui n’est presque pas nécessaire car la pleine lune éclaire assez fortement le sol.

Tout le monde se couche après cette journée bien remplie.

Mardi 27 juillet

Réveillés tôt par le soleil qui se lève. La maison d’Olga est située plein Est face au lac Titicaca. Au loin on aperçoit les montagnes boliviennes.


Nous prenons le petit déjeuner et ensuite nous remercions chaleureusement la maman d’Olga pour son accueil. Nous ramassons nos affaires et descendons au port pour prendre le bateau qui doit nous amener sur l’île de Taquile. 40 minutes de traversée sont suffisantes. Une fois débarqués, nous prenons un chemin pentu qui s’élève en contournant l’île. Au fur et à mesure que l’on s’élève, la vue est magnifique sur l’île voisine que nous venons de quitter. Le chemin est bordé d’eucalyptus. Nous arrivons dans un village où se tient, sur la place centrale, un spectacle de danses locales accompagné par des musiciens péruviens. C’est la fête de Santiago. Les costumes des hommes et des femmes sont particulièrement riches. Les hommes tiennent un long bâton au bout duquel un drapeau est accroché et arborent un pantalon blanc et des pompons de plusieurs couleurs, un gilet noir surmonté d’un poncho rouge et blanc à motifs et une coiffe aux couleurs multiples et vives. Les femmes ont une jupe noire superposée au dessus de plusieurs jupons de couleurs diverses et un poncho identique à celui des hommes. Elles portent une coiffe blanche surmontée d’un chapeau. Les officiels locaux, avec leurs épouses en première ligne, toutes vêtues de la même façon, assistent au spectacle, en compagnie de nombreux touristes. Autour de cette place de nombreuses échoppes proposent des bonnets, des écharpes, des gilets… Ici les prix sont affichés et non négociables, et assez chers.

Au bout d’une heure, Olga nous conduit en traversant le village, jusqu’à un restaurant situé sur les hauteurs de l’île. La vue y est magnifique, elle embrasse à 180° le lac et les îles proches. La table est située à l’extérieur, face au décor, protégée du soleil par une bâche tendue au dessus. Quelqu’un vient nous montrer les tricots et tissages des gens d’ici et leur signification. Ici, les hommes tricotent et les femmes tissent.

Le repas terminé, nous redescendons au port par un escalier aux marches irrégulières et en lacet. La montée de ce côté aurait été beaucoup plus pénible. Le bateau nous attend. Une fois à bord, nous partons pour 2 h 20 de traversée jusqu’à Puno.

Au port, un minibus nous attend pour nous reconduire à l’hôtel. Olga nous raccompagne. Nous la remercions chaleureusement.

La fin de l’après-midi est consacrée à une bonne douche et à effectuer quelques achats en ville. Repas au même restaurant que la première fois, la cuisine y est très très bonne.

Restau : « Tradiciones Peruanas » dans la rue piétonne.

Mercredi 28 juillet

Fête Nationale du Pérou. Nous partons de Puno à 8 heures. La route jusqu’à Juliaca est connue puisqu’elle a déjà été effectuée dans l’autre sens. Nous contournons le centre-ville et nous voyons un autre visage de cette ville, assez misérable, avec une route défoncée par endroits et des montages d’ordures le long de celle-ci (bouteilles et sacs plastiques et autres sortes de pollution).

La route en direction de Cuzco s’élève doucement, elle est en mauvais état. De nombreuses « rustines » sur la chaussée la rendent inconfortable. Nous nous arrêtons à Ayaviri pour faire quelques emplettes pour le repas du midi version pique-nique. Le centre est un immense marché dans des rues très typiques. Nous repartons puis nous arrêtons sur le bord de la route au niveau des ruines d’une construction pour le pique-nique. Nous inaugurons le réchaud à gaz et la bouilloire achetés le 1er jour à la sortie de Lima. Nous repartons ensuite par cette route qui passe par le Col de

la Raya

à

4300 m

. Arrêt au col où de nombreuses échoppes attendent le touriste. L’endroit découvre un beau paysage avec des sommets enneigés et glacés. L’Altiplano à cet endroit à des nuances beaucoup plus vertes.


Nous apprenons qu’un mouvement de grève bloque la route à quelques kilomètres. Cela concerne le gaz que le gouvernement veut exporter, sans tenir compte des besoins des Péruviens. Nous entamons la descente et nous retrouvons rapidement arrêtés au bout d’une file de véhicules qui avancent épisodiquement.

Après une demi-heure d’attente, le barrage est franchi, mais à intervalles réguliers des blocs de pierre disposés sur la route freinent la circulation. L’allure normale reprend et nous nous retrouvons stoppés une seconde fois par un barrage. A ce deuxième barrage, les manifestants nous tagguent  « Viva el Paro » sur la voiture avec de la peinture bleue acrylique. Comme ils tagguent tous les camions et voitures qui passent dans une ambiance bon enfant, nous mettons un certain temps à franchir ce barrage.

Nous choisissons finalement de faire étape à Sicuani où nous trouvons un hôtel moyen qui suffira pour une nuit (Hôtel Obada).

Rahma et Mauricette préfèrent manger des sandwiches dans leur chambre, tandis que nous allons manger un poulet grillé dans un restau après la passerelle qui jouxte la route.

Jeudi 29 juillet

Lever tôt : 5 h 30, pour partir à 6 heures et ainsi éviter les barrages en direction de Cuzco. Nous sortons de la ville par une piste en mauvais état pour rejoindre la route. La radio nous apprend que suite au discours du Président la veille le mouvement de grève est stoppé.

Nous atteignons Raqchi pour visiter les restes du Temple de Viracocha. Il est tôt, nous croyons pouvoir entrer directement sur le site, mais les gardiens ont eu le temps d’arriver pour nous faire payer l’entrée.

Un grand mur à l’entrée du site nous étonne, nous comprendrons sa fonction un peu plus tard : supporter un toit en pente, en fait c’était le milieu du temple et non un de ses côtés. La visite se déroule ensuite en traversant 7 grandes esplanades délimitées par des murs et des passages de forme trapézoïdale. Sur le côté, des constructions rondes, destinées à garder les aliments. Ce site est très beau, bien conservé et très paisible.


Après la visite, petit déjeuner dans un bar à côté de la place, puis nous reprenons la voiture en direction de Cuzco. Arrêt à Andahuaylillas pour visiter l’édifice surnommé «

la Chapelle Sixtine

des Amériques », qui possède un plafond à caissons peint et une décoration très riche. Le cœur est magnifiquement décoré.

Nous reprenons la route et atteignons rapidement Cuzco, dont les faubourgs sont importants et étendus. Nous arrivons dans le quartier San Blas où se situe notre hôtel : « Girasoles ». une petite rue étroite y mène.

Notre véhicule ne peut pas y manœuvrer pour s’y rendre. Nous conduisons donc nos bagages à la main jusqu’à l’hôtel.

Après nous être installés, nous descendons jusqu’à la place d’armes pour retirer de l’argent pour payer la semaine en Amazonie et payer l’agence. Mais l’agence est fermée. Nous faisons alors quelques courses et pique-niquons sur la place San Blas devant une fontaine avec une belle chute d’eau.

L’après-midi est consacrée à la visite du site inca de Saqsayhuamán.

Pour 130 soles, nous achetons à l’entrée du site le « Boleto Turistico », qui permet de visiter également les autres sites. Sinon, l’entrée de ce site à elle seule vaudrait 70 soles.


Ce site est une forteresse inca impressionnante par la taille et l’ajustement des blocs de pierre sur 3 niveaux de murs superposés qui en assuraient la défense.

Un centre cérémoniel au bout laisse découvrir une vue magnifique sur Cuzco et ses environs.

Face à ces défenses, un espace rocheux étonnamment lisse servait de carrière. D’ici, la vue est superbe sur l’ensemble du site.

Le soleil descend en cette fin d’après-midi, ce qui met particulièrement en valeur les murs de pierre.


Retour à Cuzco et à  l’hôtel. Le soir, assez fatigués, Gérard, AM et moi allons dîner à la pizzeria qui fait l’angle.

Vendredi 30 juillet

Nous quittons l’hôtel en direction du site éloigné de Pisac. La vue depuis la route laisse découvrir une vallée profonde entourée de montagnes élevées de couleur rouge sombre et verte.


Nous arrivons tôt sur le site, ce qui permet de le visiter alors qu’il y a encore peu de monde.

Ce site est très étendu et comporte plusieurs parties : un ensemble de constructions, de passages et d’escaliers étroits mène à un quartier inca tout au bout.

A noter : une belle porte inca.


Ensuite, le sentier redescend, se transforme en escalier raide avec des passages rétrécis avant d’aborder un tunnel taillé dans la roche : le tunnel du Puma.

Nous sommes accueillis par la musique d’une flûte indienne : en haut d’une tour un jeune péruvien souffle dans sa quena.

Ensuite, superbe point de vue sur le Temple du Soleil et un le panorama qui embrasse les deux vallées. L’état de conservation est étonnant et permet d’admirer la qualité d’ajustement des murs. Au centre, un espace circulaire, un calendrier solaire taillé dans la roche.


Ensuite, le chemin descend et rejoint un espace dédié aux habitations et à divers bâtiments en mauvais état de conservation. Cet espace borde de nombreuses et larges terrasses autrefois cultivées par les Incas. Un sentier assez raide reconduit à l’entrée du site.


Nous reprenons la voiture et descendons à Pisac où nous mangeons des empanadas dans un petit restau connu du chauffeur. Elles sont cuites dans un immense four à bois et elles sont délicieuses. Il y a aussi un élevage de « Cuy » (cochons d’inde) qui serviront de repas plus tard.



L’après-midi, nous retournons vers Cuzco et visitons les autres sites :

-          Tambomachay : un chemin à faible pente conduit au site où l’on découvre trois terrasses et des murs de pierre, ainsi qu’une source qui s’écoule de terrasse en terrasse. Le promontoire qui est en face permet d’admirer le site d’en haut.


-     Pukapukara, situé à côté du précédent (

500 m

) : une forteresse offrant un ensemble de passages, terrasses et tours. L’intérêt réside surtout dans la vue panoramique du lointain.


-          Quenqo :  un sanctuaire avec une énorme pierre dressée à l’entrée du site derrière un petit amphithéâtre. Un tunnel intérieur mène à un autel, un banc de pierre et des marches ainsi qu’à un couloir en zig-zag. Après la visite, nous redescendons à Cuzco.


Ensuite, préparation des affaires pour un départ ultra-matinal demain pour l’Amazonie (4 h 30) et rendez-vous le soir avec notre chauffeur à 19 h 30 pour aller au restau car c’est le dernier soir où nous sommes avec lui.

Samedi 31 juillet

Départ 4 h 30 de Cuzco : route jusqu’à l’embranchement et direction de la réserve de Manu. La route se transforme en une piste poussiéreuse et tortueuse. Arrêt à 6 h pour un petit déj. Reprise de la piste. Nous nous arrêtons sur un site pré-inca où les morts étaient déposés dans de petits monuments dont la hauteur correspondait à leur statut social.


Plusieurs arrêts ensuite pour admirer la flore (orchidées, bégonias…) et la faune : de nombreux oiseaux, dont un Quetzal, des papillons multicolores

                 

Dès que nous franchissons le sommet, le décor change et devient immédiatement plus vert, avec une végétation intermédiaire, puis on distingue bientôt les nuages qui s’accumulent au dessus de la « rain forest », la végétation devient de plus en plus tropicale (fougères arborescentes). Pause pique-nique au bord de la piste, puis plusieurs arrêts l’après-midi pour observer d’autres oiseaux (coqs de roche aux magnifiques couleurs vertes et rouges).


Nous arrivons au bord du fleuve « Madre de Dios », affluent de l’Amazone, à 16 h 30.


Tout le monde embarque sur une pirogue avec le ravitaillement : 20 mn de descente du fleuve avec quelques petits passages sur des rapides.

                  

La pirogue continue son parcours, puis, à l’approche de l’arrivée, elle percute un peu violemment les rochers. Mais plus de peur que de mal. L’arrivée est seulement à

10 m

. Nous descendons avec les affaires et nous installons dans le lodge : de sympathiques chambres en bois avec wc et douche, mais où l’on s’éclaire à la bougie.

L’atmosphère est chaleureuse.



Une sortie nocturne avec bottes et K-way car la pluie s’est mise à tomber. Nous découvrons e petites grenouilles venimeuses sur les grandes feuilles, ainsi que des criquets, des araignées…

                                                   

Retour au lodge. Repas et coucher tôt car demain lever matinal.

Dimanche 1er août

Lever et départ à  5 h 30 en pirogue pendant ½ heure et arrêt à un point d’observation où les perruches et les perroquets viennent manger l’argile sur l’autre rive.

Nous voyons passer des vols de perruches qui finissent par se poser et manger.


Un faucon perché sur son arbre les oblige à aller plus loin. Après, nous retournons au bateau où le petit déjeuner nous attend au bord de l’eau, installé par les soins de l’équipe du bateau.

Ensuite nous embarquons à nouveau et c’est parti pour 8 heures de navigation. Un premier arrêt pour ravitailler en carburant.

Nous admirons sur la berge un intéressant quartier de bœuf, pattes, tête et queue comprises, envahi d’un essaim de mouches, qui attend posé sur une bâche qu’on vienne le chercher, ce qui sera fait un peu plus tard en brouette.

Le bateau se pose à deux reprises sur les hauts fonds et il faut descendre pour le soulever et l’avancer. Certains aident, d’autres regardent : un groupe de jeunes anglais, pas très liants, on se demande s’ils ne se sont pas trompés de voyage.


Plusieurs types d’oiseaux sont observables sur le parcours : cormorans, aigrettes, martins-pêcheurs.

               

A l’heure du repas, nous restons sur la pirogue, en naviguant à basse vitesse pour éviter les attaques de moustiques.

               

Un arrêt dans l’après-midi dans un village pour se dégourdir les jambes.

               


A 16 heures, nous accostons à la berge du lodge qui va nous accueillir durant 4 jours.

Une petite pause de 20 minutes et nous partons pour une ballade à pied jusqu’à l’heure du repas durant laquelle nous verrons des singes, grenouilles, araignées…

Ensuite le repas à 19 h 45 et couchés tôt car demain lever à 4 h pour aller observer les aras.


Lundi 2 août

Lever à 4 h pour départ 4 h 30. Il fait nuit et il pleut des cordes. Nous prenons la pirogue pour une heure de bateau. L’équipage est pro et connaît bien l’endroit. A l’avant de la pirogue, un aide guide le capitaine et projetant de droite et de gauche un puissant phare sur la berge. Il supporte patiemment le froid et la pluie qui tombe en rafales jusqu’à ce que quelqu’un vienne lui porter une cape de pluie. A basse vitesse, nous allons percuter une souche et nous échouer une fois de plus sur les hauts fonds. On ne voit rien, la nuit est noire. L’équipage est toutefois obligé de descendre pour pousser le bateau. Peu de temps après, nous arrivons. Nous parcourons un chemin entre la végétation dense et une bananeraie, puis nous arrivons au point d’observation : une plateforme située à

40 m

d’une falaise d’argile où les oiseaux vont venir dès qu’il fera suffisamment clair.

Nous voyons progressivement des vols de perruches à tête bleue, d’aras, en nombre grandissant. Dès qu’ils prennent confiance, les aras (les perruches mangent ensuite et ne se mélangent pas à eux) descendent, s’accrochent au mur de terre pour la gratter avec leur bec puissant.

               

Parfois, un rapace vole dans le ciel et fait fuir en même temps toutes les petites perruches à tête bleue.

Notre petit déjeuner a été prévu sur la plateforme, l’équipe pense à tout.

Nous reprenons la pirogue pour aller prendre le déjeuner dans un lodge proche.

Sur le parcours au bord du rio nous observons un caïman blanc que nous approchons de prés, il fait gris et frais et il manque d'énergie.

               

Une fois débarqués, la pluie qui s’était arrêtée se remet à tomber et s’éternise au-delà du repas. Le guide nous parle des oiseaux et du nouveau livre qu’il vient de recevoir et qui répertorie 25 espèces de plus.

La pluie s’arrête enfin et nous réembarquons pour aller sur une lagune à proximité. Un chemin en forêt nous amène à une plateforme construite en haut d’un arbre de

50 m

de hauteur. Un escalier métallique y mène. En haut, on découvre tout le panorama de la forêt alentour.

                                 

Un autre chemin nous amène à un ponton auquel est amarré un catamaran propulsé à rames par l’équipage.

Sur une petite lagune aux eaux calmes, entourée de végétation, on peut apercevoir beaucoup de « Hoatzin » un oiseau aux origines préhistoriques, qui a des ergots sur les ailes lorsqu’il est jeune. Ces griffes disparaissent à l’âge adulte. Elles sont le vestige des pattes avant.

Retour par le chemin et la pirogue jusqu’à notre lodge. Le jour tombe, on arrive alors qu’il fait presque nuit. Repas à 8 h ¼  après une journée bien remplie.

AM, dont c’est l’anniversaire, souffle symboliquement une des bougies qui éclairent la table.

Mardi 3 août

Nous partons à 5 h 30 au moment où le jour commence à se lever. La navigation est moins difficile. Nous rejoignons un endroit où un sentier nous amène à un embarcadère. Un catamaran plus grand que celui de la veille nous permet de naviguer sur un lac en deux parties : une partie peu profonde où nous pouvons voir diverses variétés d’oiseaux : hérons tigrés, hoatzins, aigrettes, canards, aras en vol.

               

Puis deux petits caïmans noirs dont seuls les yeux et le bout de la tête dépasse de l’eau, le reste du corps est parfaitement immobile.

               

Une passe sur le lac permet d’atteindre la partie plus profonde. Ici, la végétation est différente : plus de nénuphars. De loin, nous apercevons un gros caïman noir, mais à notre approche, il se dissimule et seul son œil est visible sous la végétation qui l’entoure.

Retour au lodge pour déjeuner. Ensuite, sieste jusqu’à 15 h puis nous prenons un chemin à travers la forêt qui nous emmène, en une heure de marche, jusqu’à une plate forme d’observation qui devrait nous permettre de voir des tapirs pendant la nuit. De la plateforme nous avons une vue plongeante sur l’espace ou viennent les animaux. Nous arrivons vers 18 h. Il s’agit d’une grande plate forme couverte et camouflée, à environ

3 m

du sol, avec des couchages.

               

Nous prenons le repas avant la nuit et nous nous couchons pour attendre le signal du guide durant la nuit pour l’observation.

Le guide nous recommande bien de faire le maximum de silence. Vers minuit, un hurlement retentit : une des filles du groupe anglais a entendu un bruit suspect près d’elle. Le guide accourt. En fait, il s’agissait d’un petit opossum qui passait par là.

Finalement, la nuit passe sans que les tapirs viennent à cet endroit où ils ont coutume de venir fouiller la boue.

On entend bien à un moment un animal qui patauge, mais il contourne l’endroit et ne s’attarde pas. Merci l’Anglaise !

Au lendemain matin, nous apercevons en chemin les traces fraîches d’un jaguar.

Mercredi 4 août

Sur la plate forme au lever du soleil, tout le monde se réveille vers 6 heures et nous entendons au loin le bruit des singes hurleurs. Nous reprenons le chemin en direction du lodge.

A notre arrivée, vingt minutes de pause avant le petit déjeuner et ensuite à nouveau 1 heure de pause. Ballade dans les sentiers autour du lodge le restant de la matinée. Le chemin passe à travers la forêt et nous emmène jusqu’à une clairière plantée de diverses variétés de fleurs qui attirent les colibris.

Cet endroit est un projet scientifique dans le cadre de la préservation et de l’observation de ces oiseaux nous explique le guide. L’approche des oiseaux se caractérise par un bourdonnement sourd comme celui d’un gros insecte. Leur grande agilité et leur vitesse les rend difficiles à saisir en photo.

               

Nous prenons le chemin du retour et arrivons au lodge après 13 heures. Repas et repos jusqu’à 15 h 30. Ensuite, deux groupes se constituent : ceux qui retournent à la plate forme pour  y passer une nouvelle nuit dans l’espoir de voir les tapirs, et les autres, dont nous faisons partie, qui restent au lodge. Nous sommes fatigués et le groupe anglais y retourne.

En attendant le coucher, nous partons en promenade avec Alex, le capitaine de la pirogue, pour faire un petit tour en forêt et voir des plantes.

Nous arrivons dans une ancienne plantation d’ananas et de bananes. En chemin, il nous montre une plante qui agit sur le mal de tête et nous la fait goûter, puis une autre qui aide à la cicatrisation des plaies.

Mais il y moins loquace que notre guide, ce qui rend la ballade moins intéressante.

A proximité de nous, sur le chemin, un arbre s’effondre avec un bruit surprenant. Nous rentrons au lodge pour empaqueter nos affaires car nous partons demain matin.

Repas le soir en petit comité et dodo. Gérard rejoint l’autre groupe à la plate forme d’observation.

Jeudi 5 août

Lever 5 heures et départ 5 h 30. C’est bien ce que nous pensions, les autres n’ont toujours pas vu de tapirs !

Journée pirogue pour remonter le rio. Un arrêt en bord de rive pour le petit déjeuner puis 20 minutes jusqu’à un village déjà visité à l’aller. Une maison avec de superbes perroquets.

               

En bas, les villageois essayent de consolider la berge avec des sacs remplis de sable, car l’érosion mange les abords du village pendant la saison des pluies. La technique ne semble pas spécialement efficace.

Déjeuner à bord de la pirogue puis arrivée au nouveau lodge (Pantiacolla Lodge) vers 14 h 30. Une ballade dans les bois qui ne nous permet pas d’admirer d’oiseaux ni de singes, mais des colonies entières de fourmis qui transportent des feuilles.

Le guide nous raconte que les ouvrières ramènent des morceaux de feuilles à forte teneur citrique, puis des vérificatrices à l’entrée de la fourmilière trient celles-ci et rejettent les feuilles non conformes.

Les feuilles conformes sont mastiquées par d’autres équipes et servent ensuite à la culture de minuscules champignons dont se nourrissent ces fourmis.

Vendredi 6 août

Départ du bateau à 8 heures. Nous continuer de remonter le fleuve Madre de Dios et, après une heure environ, nous accostons pour rejoindre un endroit avec des sources chaudes. Des vasques recueillent l’eau qui s’écoule depuis la colline. Un vrai bonheur de se plonger dedans. Des bambous dirigent l’eau à certains endroits et forment des douches bouillantes sous lesquelles il fait bon rester.

               

Une vasque supérieure argileuse sur les bords recueille une eau encore plus chaude. En redescendant de cette vasque, Mauricette glisse sur un rocher, tombe, et s’ouvre légèrement le cuir chevelu, ce qui saigne beaucoup et nécessite quelques points de suture.

Après les premiers soins, tout le monde réembarque et l’on s’arrête dans un village à ¼ d’heure de là où se trouve un dispensaire.

Un médecin lui prodigue les soins nécessaires, assisté par Rahma, qui est infirmière. Tout cela prend environ 1 heure. Ensuite, nous remontons dans la pirogue et continuons le trajet.

Repas à bord du bateau et, en milieu d’après-midi, nous atteignons Atalaya, le point de départ.

Nous reprenons le van qui nous a conduits ici. Quelques km sur la piste pour atteindre un jardin qui regroupe diverses variétés d’orchidées du Pérou. Certaines sont si petites qu’une loupe est nécessaire pour bien les voir. Il y a également des plants de coca et des rocouyers.

               

Retour au véhicule et arrêt pour la nuit dans un lodge avec des bungalows en bois.

Après le dîner, promenade nocturne pour voir les lucioles. La nuit est noire, il y en a des quantités. Le ciel est également très beau car il n’y a aucune pollution lumineuse. On voit très bien la voie lactée.

Samedi 7 août

Journée retour à Cuzco. Départ de l’hôtel à 4 h 30. Une heure après, nous nous arrêtons à un endroit connu du guide pour voir des coqs de roche. Ils sont là.

Nous profitons du spectacle qu’offre leur couleur rouge, noire et blanche, ainsi que leur curieux casque rouge vif sur la tête. Leur cri aussi est particulier.

Ils sont présents à cet endroit tous les jours de 5 à 6 heures. Le guide nous explique qu’ils s’entraînent à chanter pour séduire les femelles. Il y a 4 mâles pour une femelle. La femelle s’occupe de tout : le nid, les oisillons… Le mâle se contente de chanter.

Nous prenons le petit déjeuner à cet endroit, sur la plateforme. La piste reprend ensuite. Dès que nous sortons de la forêt humide, un magnifique panorama sur la vallée que nous venons de quitter s’offre à nous.

Quelques nuages bas traînent au loin, sur la partie amazonienne. Nous quittons la forêt et retrouvons la partie Andes, sèche et désertique. Le col est franchi à 4100 met nous redescendons jusqu’à Paucartambo avant de remonter sur l’autre versant et redescendre ensuite vers Cuzco.

Arrêt pour se dégourdir les jambes, un attroupement devant le poste de police local ou les policiers s’adressent à la foule et montrent quelque chose, nous approchons. Les policiers montrent un coq de roche qui à été saisi auprès de contrebandiers, ils vont le relâcher dans son milieu, cette espèce est protégée.

Dès les premiers mètres sur la route retrouvée, le véhicule crève sa roue avant gauche et, en attendant la réparation, nous partons prendre quelques photos.

               

La roue changée, nous repartons pour quelques km et nous arrêtons sous une rangée d’eucalyptus pour déjeuner.

Le cuistot de l’équipe nous a préparé une salade mélangée. Les Anglais font bande à part, comme d’habitude.

Puis nous repartons et traversons Pisac avant de passer devant les autres sites incas. Nous arrivons à Cuzco où on nous dépose les premiers.

Le reste de l’après-midi, nous allons en ville pour acheter les billets d’entrée au Machu Pichu, mais il est trop tard, c’est fermé ! Nous en profitons pour nous balader dans le centre-ville.

Dimanche 8 août

Lever 7 heures et départ 8 h 30. Un chauffeur de Amazon Trail est venu nous chercher. Nous sortons de Cuzco en direction de Ollantaytambo. Sur le parcours, nous nous arrêtons à Chinchero.

Le village accueille un marché vivant, à la fois alimentaire et touristique.

               

Nous montons dans le village en le contournant par les terrasses andines. Des escaliers au bout d’une terrasse conduisent à l’église qui domine l’ensemble.

C’est une église du XVIème siècle très joliment décorée, avec des plafonds peints et un retable particulièrement riche.

Du parvis de l’église, très belle vue sur les sommets alentours surmontés de glaciers.


Nous repartons pour le site de Moray : étonnantes terrasses concentriques d’une grande régularité où l’on accède par des marches incas, blocs de pierre encastrés dans la paroi verticale. Les architectes incas testaient ici de nouvelles variétés de cultures.

Une température au sol différente entre le haut et le bas du site et un ingénieux système d’irrigation permettaient diverses expériences.

               

Nous reprenons la voiture et nous arrêtons à Urumbada pour la pause déjeuner dans l’un des premiers restaurants à l’entrée de la ville qui propose un buffet libre service pour les entrées, plats et desserts.

Après le repas, nous repartons pour Ollantaytambo, nous y visitons la citadelle historique face à la ville. Imposant site avec énormément de monde pour la visite, car aujourd’hui les Péruviens ne paient pas l’entrée.

Le site commence par une succession de terrasses s’élevant rapidement. Au milieu de celles-ci, un escalier. A remarquer : d’imposants blocs au sommet, ainsi que deux immenses linteaux d’un poids estimé à 50 tonnes.

               


Repas le soir dans un restaurant qui nous a été indiqué par le chauffeur, un peu à l’écart de la rue principale et offrant un menu à 15soles.

Le repas terminé, une personne du restaurant nous accompagne à la gare.

Il est 8 h 30, le train est prévu à 9 heures. 9 h 15, pas de train, 9h 30, toujours pas.

Nous nous informons auprès d’une personne de Perurail qui nous annonce que ce train n’existe plus à cause des nouveaux horaires et que le prochain est à 23 h 15.

Fatigués, nous attendons dans la gare. Finalement, le train arrive à l’heure dite.

Il est complet et le trajet dure 2 heures. Nous débarquons à Aguas Calientes, traversons la place et remontons la rue principale.

Nous arrivons à l’hôtel qui est fermé à cette heure tardive.

Après avoir frappé à la porte, une personne nous ouvre. Nous l’informons de notre réservation, mais elle n’en a aucun trace.

C’est pourtant le seul hôtel pour lequel nous avions versé des arrhes.

Nous parlementons et elle nous informe qu’elle peut nous loger cette nuit et nous obtenons deux chambres, contents de pouvoir nous installer et dormir un peu car il est 1 h 30 et que nous devons nous relever à 4 h 30.

Lundi 9 août

Réveil 4 h 30. Nous quittons l’hôtel vers 5 h et descendons la rue principale en direction des arrêts de cars. Nous passons devant un bureau qui vend les entrées au Machu Pichu : 126 soles par personne.

Puis nous descendons vers les cars, il est 5 h 30 et il y a déjà une longue file d’attente pour les prendre. Nous prenons au guichet le billet de bus : 14 US $ par personne aller-retour. Ensuite, nous rejoignons la file qui avance assez vite.

Nous montons dans le bus n° 12 qui part dès qu’il est plein, ce qui prend peu de temps. Une piste en lacets très resserrés monte au site. La vue sur les sommets voisins est étonnante : des parois quasi verticales.

Le car nous dépose à l’entrée, où une file attend de pouvoir rentrer sur le site. Là aussi, l’avancée est assez rapide.

Nous pénétrons alors sur le site et, après les premières habitations aux toits recouverts de chaume, l’intégralité de l’endroit s’offre à nos yeux, avec le mont Huayna Pichu en arrière plan.

Cet endroit à quelque chose de magique. Le côté esthétique est remarquable et l’intégration dans l’environnement une réussite. Avant d’aller plus loin, nous attendons le lever du soleil au dessus des montagnes.

Il laisse déjà passer des rayons qui se découpent sur la paroi rocheuse des sommets. On a l’impression que des projecteurs illuminent l’arrière de la montagne, on dirait une sorte de drapeau japonais, en bleu.

Au moment où le soleil apparaît entre deux rochers, on a l’impression de contempler le solitaire que l’on voit lors des éclipses totales de lune.


Puis, au fur et à mesure, sa lumière illumine et descend sur l’ensemble du site.

Nous commençons la visite par la partie haute du site et le chemin qui mène au Pont de l’Inca. Depuis ce chemin, on découvre la vallée où coule le Rio Urubamba.

La hauteur est impressionnante. La vue s’étend au loin sur les hauts sommets des Andes.

Un virage sur le chemin laisse découvrir le « Pont de l’Inca », un passage vertigineux.

Nous revenons ensuite en arrière pour la visite complète du site. Cet endroit est superbe et à voir absolument.


Suite à la nuit courte le jour précédent, nous choisissons de ne pas monter au Wayna Pichu et de mieux nous consacrer au site.


                 

Nous faisons le tour de l’ensemble jusqu’à midi puis choisissons de redescendre. Nous sommes fatigués et il commence à faire chaud. Bus n° 13 pour redescendre à Aguas Calientes.


Nous avons faim et nous arrêtons dans un restau recommandé par le Routard « Inca Feliz ». Le cadre est original et la déco sympathique : des cartes de visite et des chapeaux oubliés ornent les murs. Excellent menu à 49,50 soles par personne. Ce n’est pas donné, mais le prix en est justifié.

Retour ensuite à l’hôtel pour une douche méritée. Fidèle à son image de marque, l’hôtel oublie de nous fournir des serviettes de bain, que nous devons réclamer

(« Hôtel Quilla » – Rapport qualité/prix désastreux, à éviter absolument).

Ballade et shopping dans la ville l’après-midi.

Nous retournons à l’hôtel en fin d’après-midi. Nous retournons à l’hôtel environ vers 18 h 30 et nous allongeons.

La fatigue prenant le dessus, nous n’éprouvons même pas de sensation de faim, nous nous couchons vers 19 heures et le sommeil vient sans tarder.

Mardi 10 août

Aujourd’hui, retour à Cuzco. Comme la nuit a été bonne, nous nous réveillons tôt et tout le monde se retrouve pour le petit déjeuner, servi pour ne pas ternir la réputation de l’hôtel par une serveuse ébouriffée et mal réveillée, il ne manque plus que la clope au bec.

A 45 dollars US la nuit, on se serait attendu à mieux.

Le petit déjeuner est nul, comme il se doit. Ensuite, nous partons vers la gare dans le bas de la ville, mais un policier nous informe que nous devons nous rendre à la seconde gare, la gare touristique. Celle-ci est réservée aux autochtones.

Le train est à l’heure et cette fois nos places ne sont pas en vis-à-vis, ce qui est beaucoup plus confortable.

La vitesse du train est faible et les arrêts nombreux, car il n’y a qu’une voie et nous devons nous garer sur des voies annexes pour laisser passer les trains venant en sens inverse.

La ligne suit le Rio Urubamba. Durant le trajet, nous observons de nombreux points de vue intéressants sur le Rio et sur les sommets enneigés tout proches.

                      

Arrivée à Ollamtaytambo.

Le chauffeur d’Amazon Trail nous attend et nous repartons pour Cuzco. Une heure trente de trajet pour rejoindre l’hôtel.

Nous avons décidé que l’après-midi serait libre pour chacun, les envies étant différentes.

Nous déposons les affaires à l’hôtel et prenons l’indispensable pour l’après-midi.

Anne-Marie a envie d’aller chercher une plante de citronnelle dans un marché que lui a indiqué Saturnino. Moi, j’ai envie de visiter la cathédrale et

la Compania

sur

la Place

d’Armes.

Nous partons ensemble et nous arrêtons manger des empanadas et un dessert près de

la Place

d’Armes.

Ensuite, nous nous séparons et nous fixons rendez-vous à 16 h 30 près de

la Fontaine

et de nous attendre ¼ d’heure maximum.

Pendant ce temps, je visite la Compania dont le retable en or incrusté est magnifique. Les photos sont interdites, mais j’en prends quelques unes discrètement.

               

Près de l’entrée, un escalier dans le premier retable à gauche permet l’accès à une mezzanine offrant une très belle vue sur l’intérieur, avec le retable qui se détache au fond par sa couleur dorée.

Un escalier permet également de monter dans les tours offrant une très belle vue sur la place et sur la cathédrale.

               

Ensuite, je ressors et rentre dans l’Université qui se trouve juste à côté et où les salles de cours donnent directement sur le cloître.

Au fond, un musée d’histoire naturelle présente tous les animaux du Pérou dans des vitrines par types d’endroits (côte, montagne, amazonie).

                          

Je ressors et un gardien m’interpelle pour me guider vers un escalier donnant sur le haut de l’édifice, d’où l’on a une très belle vue sur la place et sur l’arrière de

la Compania

et le cloître.

Pour cela, il faut passer sur le toit qui présente une succession de dômes faiblement arrondis  et des échelles fortement inclinées permettant d’accéder à une très belle vue.

Avant de redescendre, je prépare une pièce, mais le gardien me demande 20 soles. Je lui dis que je n’ai pas de billet, juste des pièces.

Il me demande alors 10 soles. Je finis par lui donner une pièce de 5 soles, ce qui n’a pas l’air de le satisfaire.

Il faudra pourtant qu’il s’en contente.


Je flâne sur la place avant 16 h 30 où je retrouve AM près de la fontaine.

Nous décidons d’aller visiter un musée qu’elle a repéré en passant, mais l’entrée ne se fait qu’avec le boleto turistico et revient trop cher sans.

Nous abandonnons l’idée. Nous nous baladons un peu et allons à la supérette près de la place pour acheter des bonbons à la coca, du café…

Ensuite, nous rentrons à l’hôtel. Préparation des bagages pour le départ matinal de demain.

Nous nous sommes donné rendez-vous à

la Place

d’Armes à 19 heures pour le repas et nous rendons au « Bagdad Café ». Beaucoup de choix et bien situé face à la Place.

Un groupe de musiciens péruviens vient nous chanter quelques chansons accompagnés par leurs instruments de musique typiques.

« Bagdad Café » : plats entre 24 et 30 soles.

Mercredi 11 août

Aujourd’hui, retour à Lima. Réveil à 5 h et départ de l’hôtel à 5 h 45.

L’hôtel nous a réservé deux taxis pour nous emmener à l’aéroport. Environ ¼ d’heure de trajet, il y a peu de circulation.

Décollage à 7 h 50. Météo dégagée sur l’ensemble du parcours, qui permet de voir le relief montagneux et désertique.

A l’approche de la côte, une épaisse couche de nuages bas apparaît.

A l’aéroport, Gérard récupère une voiture de location pour leur semaine supplémentaire. Un véhicule de la société Europcar nous emmène à l’agence de location.

Gérard prend la voiture et l’agence nous propose de nous emmener à l’hôtel, en ville, pour 20 soles, ce qui permettra également à Gérard de suivre le véhicule.

Nous acceptons, le parcours commence par suivre la côte et ensuite se dirige vers le centre.

Beaucoup de circulation, la ville paraît immense. Le centre ville près de la place principale est complètement engorgé par la circulation.


Nous arrivons à l’Hôtel Espaňa.

Un vieux palais reconverti, décoré de statues, peintures, têtes géante de David dans l’entrée.

Plein de recoins, avec une sympathique terrasse au second étage qui donne vue sur la ville.

Un lieu assez extraordinaire. Nous nous installons et sortons pour le déjeuner. Repas dans un restau de poisson typique (spécialité de ceviches) à proximité.


Ensuite, nous allons nous balader vers

la Place

d’Armes.

Un curieux mélange entre les façades de la cathédrale et du palais présidentiel et les façades jaune vif pétant des autres immeubles.

               

Nous visitons la cathédrale dont l’intérieur est très sobre,

mais qui dispose d’une collection assez étonnante de tenues, peintures et articles religieux.

                                                

Balade sur

la Place

d’Armes le soir et dans la rue piétonne à proximité. Une salade au MacDo le soir et retour à l’hôtel pour dormir, car la dernière nuit a été courte.

Jeudi 12 août

On profite de la journée à Lima pour dormir un peu plus. Petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, juste à côté de notre chambre.

Note exotique, un ara coloré et une perruche bavarde nous tiennent compagnie, ainsi qu’une tortue et un chat angora.

                     

Ensuite, visite du couvent au bout de la rue de Santo Domingo.

Tout d’abord, la partie église où se tient un office.

Ensuite, la partie visite payante, avec des boiseries sculptées, la bibliothèque, le cloître et les catacombes avec leurs os rangés par genre.


Nous prenons ensuite, Gérard, Mauricette et moi, un taxi pour le Musée Larco Herrera (8 soles). Ici, des pièces rassemblées par un ancien vice président, de très belles poteries, statues, bijoux.

Ce musée est bien présenté, avec des explications en français et un historique sur les différentes civilisations du Pérou.

A l’issue de la visite, nous prenons un taxi pour le Musée Oro del Peru (20 soles), où nous devons retrouver Anne-Marie et Rahma. Nous commençons par aller manger dans un salon de thé voisin. Un sandwich et un dessert avant la visite.

Nous entrons ensuite au musée, composé de deux niveaux.

Au premier, une collection d’armes diverses : fusils, épées, armures, tenues militaires de différents pays.

Le niveau inférieur, sécurisé, renferme une multitude de bijoux en or, armements, parures, masques, poteries.

Malheureusement, aucun explication n’est donnée sur ce qui est représenté.

A la sortie, une petite pause dessert au salon de thé voisin où nous étions allés déjeuner.

Ensuite, taxi jusqu’à

la Place

d’Armes (15 soles). Nous dégustons sur la terrasse de l’hôtel les fraises et les petites bananes achetées sur un petit marché avant de rentrer, en compagnie de la perruche bleue et de l’ara qui en héritent d’un morceau.

Le couvent vu de la terrasse de l’hotel

Vendredi 13 août

Ce matin, un peu plus de sommeil. Nous nous levons à 8 heures pour le petit déjeuner. Ensuite, AM, Mauricette, Gérard et moi prenons un taxi pour visiter le musée d’archéologie. Le chauffeur du taxi ne sait pas précisément où l’on va et demande son chemin plusieurs fois à des passants. Nous finissons par arriver à proximité. Le chauffeur nous dépose à quelques rues voisines, car le défilé d’un collège bloque les rues à cet endroit. Nous visitons le musée qui, par ses poteries, ressemble un peu à celui de la veille.

                      

      

La fin du musée est consacrée à la chronologie historique du Pérou que l’on peut trouver ailleurs et nous passons assez rapidement cette partie.

Nous avons fini cette visite un peu plus vite que Mauricette, qui n’a pas fini de tout photographier.

Comme nous repartons cet après-midi, nous prenons un taxi séparément pour rentrer à l’hôtel. Nous trouvons un taxi qui nous propose le trajet pour 15 soles. C’est un peu cher mais nous acceptons pour éviter de perdre du temps.


Il nous laisse à la place centrale pour plus de facilité.

Nous allons déjeuner au « César Café » face au couvent, un endroit recommandé par le Guide du Routard et qui le mérite, mais la salle est un peu petite (42 places) et se remplit vite.

A la fin du repas, Mauricette et Gérard nous rejoignent.

Comme nous sommes installés à une table de 2 personnes, nous leur laissons rapidement la place et retournons à l’hôtel où nous retrouvons Rahma, qui n’a pas encore déjeuné.

Anne-Marie reste dans le hall avec les valises et je retourne avec Rahma boire un café et faire une dernière balade.

Nous revenons à l’hôtel pour prendre le taxi à destination de l’aéroport (taxi géré par l’hôtel). Il est 15 h 15 et, compte tenu de la circulation, il vaut mieux s’y rendre à l’avance.

Nous faisons nos adieux à Mauricette et Gérard qui restent une semaine de plus pour visiter le nord du pays. Gérard se met d’accord avec le chauffeur pour nous suivre en direction de l’aéroport jusqu’à un carrefour que ce dernier lui indiquera pour continuer en direction du nord. Le trajet a été assez rapide.

Dès l’arrivée à l’aéroport, nous pouvons déjà enregistrer les bagages, ce que nous faisons, et c’est à ce moment que je me rends compte qu’il manque un sac. Anne-Marie téléphone à l’hôtel qui finit par le retrouver et ils nous le font parvenir à l’aéroport, ce qui malheureusement nous coûte le prix d’une seconde course : 20 soles.

Un chauffeur arrive 30 minutes après l’appel, avec notre sac.

Nous passons les contrôles habituels et Anne-Marie se rend compte qu’elle a laissé dans sa valise le document que nous avions rempli à l’arrivée, ce qui nous coûte 5 dollars pour le refaire.

Nous arrivons en salle d’embarquement quand, soudainement, j’entends mon nom dans les haut-parleurs de l’aéroport. Anne-Marie m’accompagne jusqu’au guichet de la compagnie Lan Airlines où les guichetiers n’ont pas l’air de bien comprendre ce qui se passe.

Anne-Marie leur explique que l’on m’a appelé par haut-parleur. Ils se renseignent par téléphone et finissent par nous dire qu’il y a un problème avec ma valise.

Une autre personne appelée est dans le même cas et elle pense tout de suite que c’est dû à la cartouche de butagaz contenue dans son sac à dos. Je suis surpris, car je n’en ai pas.

Nous descendons, la personne appelée et moi, escortés par du personnel de l’aéroport, descendons jusqu’à la partie gestion des bagages après que notre identité ait été prise plusieurs fois.

L’autre personne ôte tout de suite la cartouche de gaz de son bagage et l’on me demande d’en faire autant.

Le problème est que je suis bien embêté car je ne sais pas ce qui cloche.

Je montre les divers aérosols contenus dans la valise : mousse à raser, etc… mais cela ne leur convient pas. Ensuite, le Pisco : idem. Je ne sais pas quoi chercher de plus.

Une personne de la sécurité se met donc à vider ma valise et, surprise, une cartouche de gaz dans un sac plastique était logée tout au fond de mon bagage. Je ne m’en souvenais absolument pas, c’était l’une de celles que nous avions achetées pour chauffer le café.


Je pensais que Gérard l’avait gardée. Je suis confus et m’excuse platement.

Je range rapidement mes affaires et la valise reprend son circuit normal.

Nous reprenons les divers couloirs franchis avec la sécurité jusqu’au contrôle passagers. Il ne reste plus que 15 minutes avant l’embarquement et je retrouve Anne-Marie, restée derrière les douanes, qui tente de s’expliquer avec une personne de la compagnie.

Nous arrivons enfin en salle d’embarquement, retrouvons Rahma, très inquiète, et l’embarquement débute.

Décollage un peu après 19 heures, comme prévu.

Environ 1 heure après, l’avion se retrouve dans des turbulences.

Je suis assis à côté du hublot et je vois à intervalles réguliers d’immenses éclairs. Certains sont à la hauteur de l’appareil et descendent jusqu’au sol. Nous sommes au niveau de l’Amazonie, à la frontière entre le Pérou et le Brésil.

Le repas est servi ensuite et je finis par m’endormir vers 23 h.

Je me réveille vers 3 heures du matin. Dehors, il fait déjà jour.

Les caches des hublots sont baissés pour laisser la cabine dans le noir.

A l’extérieur, une couche de nuages recouvre l’Atlantique.

Arrivée à Madrid vers 14 h et quelques turbulences avant l’atterrissage.

L’avion pour Paris décolle à 17 h.

Là encore des turbulences peu après le décollage, pendant 20 minutes.

Arrivée à Paris vers 19 h, nous prenons un taxi pour Clamart pour récupérer la voiture d’Anne-Marie et rentrer à Vaires.

A cette heure, personne sur le trajet par l’A86 et l’A4. C’est bien agréable.

Nous déposons les bagages à la maison, où tout est ok et nous allons manger au Mac Do car le frigo est vide. Un bon Big Mac et nous rentrons à la maison et nous mettons au lit car la fatigue est là après tout ce trajet.

Il est a peu près la même que la veille au départ de Lima.

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Carnet de voyage Pérou Eté2010
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